Le chiffre d'affaires des TIC au Maroc est passé de 750 millions euros en 1999 à 3 milliards euros en 2013
Marrakech, 07 oct. 2014 (MAP) - Le chiffre d'affaire du secteur des technologies de l'information et de la communication (TIC) au Maroc est passé de 750 millions d'euros en 1999 à trois milliards euros en 2013, devenant le premier contributeur fiscal du pays et s'accaparant une bonne partie des investissements directs étrangers, a annoncé le directeur général de l'Agence nationale de régulation des télécommunications (ANRT), Azdine El Mountassir Billah.Le Maroc a fait des TIC un levier majeur pour le développement d'une société de l'information et des connaissances et l'émergence d'une économie numérique, a-t-il dit lors des travaux de la 12eme réunion annuelle du réseau francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL) tenue récemment à Marrakech.
Aujourd'hui, le Royaume compte plus de 43 millions d'abonnements à la téléphonie mobile avec un taux de pénétration de 130 pc, en plus de près de 8 millions de clients internet majoritairement connectés via la 3G (88 pc), a-t-il précisé lors de ce conclave consacré essentiellement au défi d'accroitre la capacité et les débits des futurs réseaux mobiles face à l'explosion du trafic de données.
"'Les usages ont explosé et les tarifs ont considérablement baissé, ce qui intensifie la pression sur les réseaux de télécommunications et raréfie davantage les ressources en spectre de fréquences. Des ressources qui doivent être bien planifiés pour que le secteur des télécommunications puisse jouer son rôle d'accompagnement pour le développement économique et social de nos pays", a-t-il relevé au sujet du défi de la capacité des réseaux mobiles.
Au Maroc, la dernière mise à jour du plan national des fréquences en 2013 était le résultat d'une approche anticipative qui a pris en compte l'évolution technologique, le développement socio-économique du pays et les besoins en fréquences créés par plusieurs chantiers en cours, notamment le lancement des licences 4G, la transition de la télévision analogique à la télévision numérique, la gestion du dividende numérique, les bandes de fréquences des réseaux mobiles de nouvelle génération et la technologie des réseaux exploitant l'espace blanc du spectre "White Space Networks", a-t-il dit.
Et de relever, toutefois, que le besoin en fréquences se développe à une vitesse telle que celles-ci pourraient ne plus être disponibles aisément et les méthodes conventionnelles d'affectation de bandes de fréquences commencent à montrer leurs limites.
Le responsable de l'organisme de régulation a conseillé, à cet égard, une réflexion profonde sur la manière de mener les planifications futures du spectre avec beaucoup d'innovation et de concertation, notamment au sein des instances internationales pour parvenir à des solutions répondant aux problématiques actuelles relatives à la capacité des débits des réseaux mobiles.
Quelque 130 participants, dont une vingtaine de dirigeants d'autorités de régulation de pays membres du réseau francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL), ont participé au conclave de Marrakech.
La rencontre a été l'occasion d'un échange technique sur le défi de l'accroissement exponentiel du trafic mobil qui risque de saturer les fréquences disponibles et la nécessité identification de spectre supplémentaire pour les services mobiles à très haut débit.
Plusieurs participants à cette rencontre ont plaidé pour la nécessité d'assurer au pays en développement des solutions techniques abordables et allant dans le sens de la démocratisation des technologies de l'information aux multiples impacts directs sur le développement économique.
Aujourd'hui, le Royaume compte plus de 43 millions d'abonnements à la téléphonie mobile avec un taux de pénétration de 130 pc, en plus de près de 8 millions de clients internet majoritairement connectés via la 3G (88 pc), a-t-il précisé lors de ce conclave consacré essentiellement au défi d'accroitre la capacité et les débits des futurs réseaux mobiles face à l'explosion du trafic de données.
"'Les usages ont explosé et les tarifs ont considérablement baissé, ce qui intensifie la pression sur les réseaux de télécommunications et raréfie davantage les ressources en spectre de fréquences. Des ressources qui doivent être bien planifiés pour que le secteur des télécommunications puisse jouer son rôle d'accompagnement pour le développement économique et social de nos pays", a-t-il relevé au sujet du défi de la capacité des réseaux mobiles.
Au Maroc, la dernière mise à jour du plan national des fréquences en 2013 était le résultat d'une approche anticipative qui a pris en compte l'évolution technologique, le développement socio-économique du pays et les besoins en fréquences créés par plusieurs chantiers en cours, notamment le lancement des licences 4G, la transition de la télévision analogique à la télévision numérique, la gestion du dividende numérique, les bandes de fréquences des réseaux mobiles de nouvelle génération et la technologie des réseaux exploitant l'espace blanc du spectre "White Space Networks", a-t-il dit.
Et de relever, toutefois, que le besoin en fréquences se développe à une vitesse telle que celles-ci pourraient ne plus être disponibles aisément et les méthodes conventionnelles d'affectation de bandes de fréquences commencent à montrer leurs limites.
Le responsable de l'organisme de régulation a conseillé, à cet égard, une réflexion profonde sur la manière de mener les planifications futures du spectre avec beaucoup d'innovation et de concertation, notamment au sein des instances internationales pour parvenir à des solutions répondant aux problématiques actuelles relatives à la capacité des débits des réseaux mobiles.
Quelque 130 participants, dont une vingtaine de dirigeants d'autorités de régulation de pays membres du réseau francophone de la régulation des télécommunications (FRATEL), ont participé au conclave de Marrakech.
La rencontre a été l'occasion d'un échange technique sur le défi de l'accroissement exponentiel du trafic mobil qui risque de saturer les fréquences disponibles et la nécessité identification de spectre supplémentaire pour les services mobiles à très haut débit.
Plusieurs participants à cette rencontre ont plaidé pour la nécessité d'assurer au pays en développement des solutions techniques abordables et allant dans le sens de la démocratisation des technologies de l'information aux multiples impacts directs sur le développement économique.
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