Mieux renforcer le rôle des femmes dans la société arabe à travers leur maîtrise des nouvelles technologies de l’information, c’est le message véhiculé lors du sommet arabe des femmes, tenu mardi à Rabat ( 6 dec 2011). Cet événement co-organisé par l’IDC et l’ISESCO prône ainsi l’autonomisation des femmes sur le plan technologique afin de stimuler l’économie et augmenter la productivité. Il a pour thème «Egalité du genre à travers les nouvelles technologies». Dans son allocution d’ouverture Ahmed Mokhtar, directeur général adjoint de l’ISESCO, a souligné le fait que même si des mesures importantes ont été prises pour assurer la participation des femmes dans divers domaines et les mettre à contribution dans la prise de décision, elles demeurent en deçà des objectifs à atteindre. Pour lui, l’égalité des sexes n’est pas seulement un droit fondamental et sa mise en œuvre peut avoir des bienfaits socioéconomiques. Ceci est d’autant plus vrai que les femmes représentent plus de la moitié de la population mondiale. Elles ne peuvent donc être mises à l’écart, ajoute-t-il. A l’instar du reste du monde, les technologies de l’information ont bousculé les habitudes sociales de la société arabe tant et si bien que leur utilisation est devenue primordiale. Malheureusement, les femmes arabes demeurent minoritaires quant à l’accès à ces technologies. L’organisation de cette manifestation est à même de fournir une plateforme qui servira à diagnostiquer les défis communs du développement des connaissances à travers les nouvelles technologies de l’information.
Même son de cloche chez Jyoti Lalchandani, vice-président de l’International Data Corporation (IDC) pour qui ce forum constitue un outil à même de galvaniser la coopération dans les NTIC. Pour lui, les discussions débucheront sur un plan d’action dont la mise en œuvre éliminera les barrières sociales qui empêchent beaucoup de femmes de la région de bénéficier des mêmes chances d’accès à la technologie que leurs homologues masculins.
Dans son intervention, Nadia El Guermai, gouverneur coordinatrice nationale de l’INDH, a rappelé que le pays par le lancement de l’initiative de développement humain, s’est inscrit dans une dynamique de changement qui implique fortement l’intégration des femmes dans le processus de développement. Ainsi et à titre d’exemple, le taux d’alphabétisation concernant cette frange de la société et notamment les jeunes filles de plus de dix ans a beaucoup progressé et est passé de 32,2% en 1994 à 49,2% en 2009. Mme El Guermai a souligné par ailleurs que la femme marocaine par ses performances a investi plusieurs domaines qui étaient réservés jusque-là aux hommes. Force est de constater malheureusement que celui des NTIC ne lui est pas tout à fait familier en général.
Quant à Badr Boubker, directeur de l’économie numérique au ministère de l’Industrie, il a donné un aperçu sur le plan numérique 2013 lancé par le Maroc en 2009. Il a ainsi rappelé que les NTIC sont en plein essor ; preuve en est que les réseaux sociaux ont participé fortement à la transformation du monde. Afin d’être dans l’air du temps, le Maroc a engagé une politique d’«alphabétisation numérique» parce qu’il existe dans ce domaine une grande disparité entre pauvres et riches, citadins et ruraux et surtout hommes et femmes. D’ailleurs l’un des axes sur lesquels se décline cette stratégie numérique a trait à la transformation sociale. Cette dernière compte parmi ses objectifs d’atteindre la connexion à Internet d’un foyer sur trois. Une manière de vulgariser les NTIC.
Pour Ouafaa Alami, chef du Centre ISESCO pour la promotion de la recherche scientifique (ICPSR), ce sommet a pour but essentiellement de réduire la fracture Nord-Sud et atteindre les objectifs millénaires notamment le troisième relatif à l’autonomisation des femmes. Ces dernières auront la possibilité de réussir et d’intégrer un emploi.
Jeudi 8 Décembre 2011
Même son de cloche chez Jyoti Lalchandani, vice-président de l’International Data Corporation (IDC) pour qui ce forum constitue un outil à même de galvaniser la coopération dans les NTIC. Pour lui, les discussions débucheront sur un plan d’action dont la mise en œuvre éliminera les barrières sociales qui empêchent beaucoup de femmes de la région de bénéficier des mêmes chances d’accès à la technologie que leurs homologues masculins.
Dans son intervention, Nadia El Guermai, gouverneur coordinatrice nationale de l’INDH, a rappelé que le pays par le lancement de l’initiative de développement humain, s’est inscrit dans une dynamique de changement qui implique fortement l’intégration des femmes dans le processus de développement. Ainsi et à titre d’exemple, le taux d’alphabétisation concernant cette frange de la société et notamment les jeunes filles de plus de dix ans a beaucoup progressé et est passé de 32,2% en 1994 à 49,2% en 2009. Mme El Guermai a souligné par ailleurs que la femme marocaine par ses performances a investi plusieurs domaines qui étaient réservés jusque-là aux hommes. Force est de constater malheureusement que celui des NTIC ne lui est pas tout à fait familier en général.
Quant à Badr Boubker, directeur de l’économie numérique au ministère de l’Industrie, il a donné un aperçu sur le plan numérique 2013 lancé par le Maroc en 2009. Il a ainsi rappelé que les NTIC sont en plein essor ; preuve en est que les réseaux sociaux ont participé fortement à la transformation du monde. Afin d’être dans l’air du temps, le Maroc a engagé une politique d’«alphabétisation numérique» parce qu’il existe dans ce domaine une grande disparité entre pauvres et riches, citadins et ruraux et surtout hommes et femmes. D’ailleurs l’un des axes sur lesquels se décline cette stratégie numérique a trait à la transformation sociale. Cette dernière compte parmi ses objectifs d’atteindre la connexion à Internet d’un foyer sur trois. Une manière de vulgariser les NTIC.
Pour Ouafaa Alami, chef du Centre ISESCO pour la promotion de la recherche scientifique (ICPSR), ce sommet a pour but essentiellement de réduire la fracture Nord-Sud et atteindre les objectifs millénaires notamment le troisième relatif à l’autonomisation des femmes. Ces dernières auront la possibilité de réussir et d’intégrer un emploi.
Jeudi 8 Décembre 2011
Nezha MOUNIR
Liberation.ma
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