Le Maroc figure en bonne place parmi les pays attractifs pour la délocalisation des entreprises, ont souligné, vendredi à Casablanca, des participants à une rencontre sur le thème: "délocalisations-relocalisations: quelles implications économiques et managériales ?".
A l'instar de la Chine ou de la Tunisie, à titre d'exemple, le Maroc devient de plus en plus attractif pour les délocalisations d'entreprises, a-t-on fait remarquer lors de cette rencontre organisée par le Centre de recherche de l'Institut des Hautes Etudes de Management (HEM), en partenariat avec le Centre franco-italien sur le management international (IAE) de Lyon.
La délocalisation et la relocalisation concernent autant la structure de l'entreprise proprement dite que l'espace économique où elle évolue, a souligné Mme Yasmine Benamour, administratrice de HEM, rappelant les avantages accordés au Maroc au niveau économique et de la législation sociale, outre la proximité de l'Europe qui fait du Royaume une destination privilégiée pour les investisseurs.
La globalisation, l'augmentation de la fiscalité et du coût de la main d'oeuvre dans les pays d'origine ainsi que la libéralisation et les réformes économiques dans les pays émergeants, font que les mouvements de délocalisation industrielle ont pris de l'ampleur durant les deux dernières décennies, ont indiqué d'autres intervenants, estimant que ces mouvements de délocalisation boostent la croissance économique des pays d'accueil et contribuent au transfert de technologie Nord-Sud.
Olivier Bouba-Olga, maître de conférences en sciences économiques à l'université de Poitiers (France) a relevé que de 1995 à 2001, le nombre de délocalisations de la France vers des pays ou territoires étrangers a dépassé les 6.000, rappelant, à ce propos, le projet du gouvernement français, lancé en 2009, envisageant une prime à la relocalisation.
Mme Catherine Mercier-Suissa, maître de conférences en sciences économiques, directrice de l'IAE, a, de son cô té, estimé que le thème des "délocalisations-relocalisations" est plus que jamais d'actualité, partout dans le monde, et que l'intérêt de cette rencontre est de le traiter dans ses différentes dimensions et à partir de différentes expériences, tenant compte des politiques économiques et managériales des Etats qui incitent ou non à l'externalisation de tel ou tel service ou à la délocalisation de toute la production.
Plusieurs ateliers figurent au programme de cette rencontre, de deux jours, portant notamment sur "l'approche conceptuelle de l'attractivité des territoires", "les perspectives régionales des délocalisations-relocalisations et le transfert des compétences", "les grands groupes et les PME en tant qu'acteurs des délocalisations-relocalisations" et "les impacts organisationnels et stratégiques des délocalisations-relocalisations"
A l'instar de la Chine ou de la Tunisie, à titre d'exemple, le Maroc devient de plus en plus attractif pour les délocalisations d'entreprises, a-t-on fait remarquer lors de cette rencontre organisée par le Centre de recherche de l'Institut des Hautes Etudes de Management (HEM), en partenariat avec le Centre franco-italien sur le management international (IAE) de Lyon.
La délocalisation et la relocalisation concernent autant la structure de l'entreprise proprement dite que l'espace économique où elle évolue, a souligné Mme Yasmine Benamour, administratrice de HEM, rappelant les avantages accordés au Maroc au niveau économique et de la législation sociale, outre la proximité de l'Europe qui fait du Royaume une destination privilégiée pour les investisseurs.
La globalisation, l'augmentation de la fiscalité et du coût de la main d'oeuvre dans les pays d'origine ainsi que la libéralisation et les réformes économiques dans les pays émergeants, font que les mouvements de délocalisation industrielle ont pris de l'ampleur durant les deux dernières décennies, ont indiqué d'autres intervenants, estimant que ces mouvements de délocalisation boostent la croissance économique des pays d'accueil et contribuent au transfert de technologie Nord-Sud.
Olivier Bouba-Olga, maître de conférences en sciences économiques à l'université de Poitiers (France) a relevé que de 1995 à 2001, le nombre de délocalisations de la France vers des pays ou territoires étrangers a dépassé les 6.000, rappelant, à ce propos, le projet du gouvernement français, lancé en 2009, envisageant une prime à la relocalisation.
Mme Catherine Mercier-Suissa, maître de conférences en sciences économiques, directrice de l'IAE, a, de son cô té, estimé que le thème des "délocalisations-relocalisations" est plus que jamais d'actualité, partout dans le monde, et que l'intérêt de cette rencontre est de le traiter dans ses différentes dimensions et à partir de différentes expériences, tenant compte des politiques économiques et managériales des Etats qui incitent ou non à l'externalisation de tel ou tel service ou à la délocalisation de toute la production.
Plusieurs ateliers figurent au programme de cette rencontre, de deux jours, portant notamment sur "l'approche conceptuelle de l'attractivité des territoires", "les perspectives régionales des délocalisations-relocalisations et le transfert des compétences", "les grands groupes et les PME en tant qu'acteurs des délocalisations-relocalisations" et "les impacts organisationnels et stratégiques des délocalisations-relocalisations"
excellent colloque tres intéressant sur un sujet d'actualité
RépondreSupprimerque les organisateurs en soient félicités