3-ème congrès africain pour la recherche scientifique et la technologie du 2 au 4 novembre au Caire

Le 3-ème congrès africain pour la recherche scientifique et la technologie aura lieu du 2 au 4 novembre prochain au Caire sous le thème " la recherche scientifique et la technologie pour la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD) ", a annoncé la Société africaine pour la recherche scientifique et la technologie.
Initiée par la Société africaine pour la recherche scientifique et la technologie en partenariat avec le centre national de recherche d'Egypte, cette conférence est une plateforme de réflexion pour la promotion de la recherche scientifique en vue de favoriser un environnement propice pour l'investissement dans ce domaine, indique un communiqué de cette instance publiée à Addis-Abeba.

La conférence, qui réunira des scientifiques, des chercheurs, des représentants d'institutions de recherche, du secteur privé et des décideurs politiques, a pour objectifs de sensibiliser à l'importance de la recherche scientifique et de la technologie, de renforcer la capacité de l'Afrique en la matière pour un développement socio-économique, de promouvoir les relations entre les experts scientifiques et technologiques de l'Afrique et la diaspora et d'encourager la participation du public à la prise de décision en relation avec les questions scientifiques .

L'Afrique, qui compte 15 pc de la population mondiale, produit moins de 1,5 pc du savoir scientifique mondial. Le continent reste à la traîne en matière de technologie de l'information et de la communication (TIC) dans la mesure où 4 pc seulement des habitants de l'Afrique subsaharienne ont accès à Internet, contre 70 pc aux Etats-Unis.

L'accès à l'information électronique est désormais offert dans un nombre croissant d'universités africaines, mais la faiblesse du débit et la cherté du service font que les chercheurs ont du mal à se tenir au courant de ce qui se fait dans leur domaine.

Le bas niveau des salaires, les mauvaises conditions de travail et les possibilités de promotion limitées incitent les chercheurs les plus brillants du continent à poursuivre leurs carrières ailleurs, ce qui constitue une perte non seulement pour les milieux scientifiques d'un pays, mais aussi, et c'est encore plus grave, pour l'ensemble de la société.(MAP). 

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