La Chine nie tout lien avec les cyber-attaques contre les sites de dissidents

Le gouvernement chinois a affirmé jeudi qu'il n'avait "aucun lien" avec les cyber-attaques contre des sites Internet d'organisations chinoises des droits de l'Homme.
Les accusations attribuant ces assauts à des services gouvernementaux chinois, notamment de l'armée, sont "infondées, irresponsables et nourries d'arrière-pensées", selon le porte-parole du ministère chinois de la Défense, M. Huang Xueping.Le porte-parole a rappelé les affirmations maintes fois répétées du ministère chinois des Affaires étrangères selon lequel "le réseau informatique de la Chine, en particulier la partie gérée par l'armée, est constamment victime d'attaques de pirates étrangers".

La loi en Chine interdit les cyber-attaques "sous toutes leurs formes" et le gouvernement "attache une grande importance à la lutte contre la cybercriminalité", comme il "s'engage à améliorer la coopération en la matière avec les autres pays et les organisations internationales", a souligné Huang Xueping.

Les sites Internet d'au moins cinq organisations chinoises de défense des droits de l'Homme et groupes dissidents ont été visées par des cyber-attaques ces derniers jours, selon leurs responsables.

L'annonce de ces attaques survient en plein conflit entre Pékin et le moteur de recherches américain Google, qui a menacé de quitter la Chine en dénonçant des "attaques informatiques massives" attribuées à ce pays.

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